Poèmes d’adolescents
Il y a plus de 10 ans j’écrivais des poèmes. Et comme j’en ai marre de les chercher dans les tréfonds de mon disque dur dès qu’on demande à les lire, je les publie ici (par ordre presque chronologique). Attention, c’est très fleur bleue et assez mauvais :)
La Guerre des Sens
Tous mes sens sont en éveil
Les bombes sifflent à mes oreilles.
Je tiens entre mes mains
La froideur de mon destin
Et à mes narines parvient
L’odeur du chagrin des miens.
Je sens dans ma bouche
Aussi furtif qu’une mouche
Comme un goût amer
Un sentiment de colère.
Pourquoi avons-nous obtempéré
A un ordre si grégaire
Qu’est d’aller faire la guerre
Si ce n’est que pour tuer ?
Le soleil va bientôt se coucher.
La guerre enfin bientôt se terminer.
Les derniers rayons du soleil
Illuminent le ciel
Et le regard de chaque bataillon
Se tourne vers l’horizon
Avec, gravé à jamais dans la mémoire
Le souvenir amer d’une telle gloire.
L’Ecureuil
Au loin, sur le sol enneigé
Je l’aperçois.
Il s’approche de moi.
Il a la queue ébouriffée
Et me contemple fixement
Avec ses magnifiques petits yeux.
Accompagné de sa célèbre queue
Il décortique attentivement
Un minuscule cône de pin
Pour finir par y manger
Les graines qui y sont dissimulées.
Mais qui est ce petit malin ?
Barrière
Voilà 6 ans,
Autant dire longtemps,
Que tu vis ici,
Que nous sommes amis.
Durant ces années,
On ne s’est pas quittés.
On a vécu bien des choses,
Nous vivions en osmose.
Tu étais parfait
Tel que tu étais.
Tu n’avais aucun défaut.
Pour nous, tout était beau.
Et un matin de septembre,
J’aurais dû m’y attendre.
Un ennemi imprévu
T’a éloigné vers l’inconnu.
Depuis cet instant
Tu me repousses inlassablement.
Tu ne sais plus t’amuser
Sans devoir l’inviter.
J’ai eu beau essayer
Tu ne veux pas être aidé.
Et à présent j’ai compris
Ce qui nous différencie.
Je voudrais tout effacer
Pour pouvoir recommencer.
La drogue n’est autre qu’une barrière
Et tu disparais derrière.
La Réincarnation
Il est source d’énergie.
Partout où il passe il donne la vie.
C’est le dieu réincarné en soleil
Qui est devenu la 8ième merveille.
Il a crée la lumière
Qui illumine la Terre
Et a couvert la planète
D’une multitude de violettes.
C’est grâce à lui
Que j’ai écrit cette poésie
Qui est terminée
Et que, j’espère, vous avez aimé.
Monde merveilleux
Je te prends par la main
Et ensemble nous découvrons
Ce monde où demain
Désormais nous vivrons.
Un monde d’amour
Sans aucune trahison
Où un peu plus chaque jour
Nous nous enfermerons.
Prisonniers pour l’éternité
Dans ce rêve éveillé,
Nous en cacherons la clé
Pour ne plus nous quitter.
Et dès cet instant
Nous serons heureux
Car tout simplement
Nous y serons deux.
Amour Refusé
Il est là
Près de toi.
Il se sent bien à tes côtés.
Il voudrait te parler.
Mais comme toujours
Tu refuses son amour.
Alors il se dit
Que c’est fini.
Mais vous resterez amis
Toute la vie.
Sourire
Un jour, je t’ai aperçu
Et toi aussi tu m’as vu.
Tu m’as regardé
Je t’ai contemplé.
Tu m’as alors souri
Et j’ai senti
Qu’à partir de cet instant
Plus rien ne serait comme avant.
Depuis ce moment
Tous mes rêves d’enfants
Sont bercés par cette mélodie
Qui chante l’amour de sa vie.
L’Amitié
C’est savoir aimer
Savoir pardonner.
Jamais se venger
Toujours oublier.
Pouvoir réconforter
Mais surtout soigner.
Trouver l’intérêt
Mais ne pas oublier
De panser les plaies
Sans les raviver.
Offrir son amitié
Avec sincérité
Est le plus beau
De tous les cadeaux.
Quel que soit l’instant
Quel que soit le moment
Sachez qu’un ami, même tout petit
Peut se garder toute une vie.
Le Temps
Comme une rivière sans fin,
Il s’écoule dans son lit.
Comme une horloge au loin,
Il résonne dans les esprits.
Tel un chef militaire,
Il fait marcher au pas
L’humanité toute entière
Qui n’a qu’un seul choix.
Se soumettre à l’ennemi
Le considérer comme ami
Malgré les inconvénients
D’un tel arrangement.
Mais comment gagner la guerre
Seul sur cette terre
Face à un ennemi si puissant
Quand on n’est qu’un enfant ?
Le Soleil
Il apparaît le jour
C’est le Soleil.
Il apparaît toujours
Pour faire d’une merveille
Notre Terre si belle
Accompagné de la Lune
Aussi changeante que le ciel
Et aussi ronde qu’une bulle.
Pour l’éternité
Quand je t’ai vu
J’ai tout de suite su
Qu’on ne se quitterait plus.
Maintenant je suis persuadé
D’avoir enfin trouvé
La personne à qui parler.
Je ne peux m’empêcher
De penser, d’imaginer
Rester à tes côtés
Pour l’éternité.
Sois toi
Que tes décisions soient bonnes ou mauvaises
Selon ton aise
Je te suivrai
Quoi que tu aies à subir
Même si c’est le pire
Je t’aiderai
Malgré tes mouvements d’humeur
Et tes changements côté cœur
Je te supporterai
Quels que soient les propos que tu tiendras
Et les idées que tu auras
Je te croirai
Quels que soient tes désirs
Même si ce n’est que pour rire
Je les exaucerai
Dans la mesure du possible
Et même si c’est impossible
Je te plairai
Du moment que tu es toi
Et que tu es près de moi
Je t’aimerai …
Amour au naturel
Dans le parc fleuri
Où tu t’es épanouie
Un lointain chant d’oiseaux
Mélodieux et haut
Pareil à un rire
Accueilli ton sourire
Sur la pelouse fraîchement coupée
Encore humide de la rosée
Semblait courir le printemps
Sans se soucier nullement
De la couleur bleue
Du fin fond de tes yeux.
Dans tes yeux vermeils
Se reflétait le soleil
Et de ta gracieuse chevelure
Ressortait la splendeur de la nature.
Amitié amoureuse
C’était un matin
Comme il y en a plein.
C’était il y a longtemps
Je m’en souviens vaguement.
Sans personne à mes côtés
Je profitais de la matinée.
La nostalgie me gagnait
Du temps où j’étais gai.
Tout était facile
(Rien n’était difficile).
Beaucoup de petites-amies
Pas de copains abrutis.
Et soudain tu étais là
Juste à côté de moi
Parlant avec un copain
Que je connaissais bien.
Mes yeux n’en revinrent pas
Lorsqu’ils se posèrent sur toi.
Eblouis par ton éclat
Ils en restèrent cois.
Je me suis approché
En silence j’ai patienté.
On nous a présentés
Mon amour était né.
Tu m’as tout de suite plu,
Dés l’instant où je t’ai vue.
Tous mes espoirs étaient vains
Ton cœur étant trop loin.
Ton regard, tes pensées
Vers une seule personne dirigée.
Ce n’était pas moi
(et ça ne m’étonna pas).
Ce jour-là je t’ai connue
Mais j’ai aussi perdu
La seule chance de ma vie
D’aimer à la folie.
Plus que mes yeux pour pleurer
Je me suis éloigné.
Il ne me restait plus rien.
C’était déjà la fin.
Tu ne m’as pas ignoré
Car il restait l’amitié.
Mais ce n’était pas assez
Pour mon cœur décharné.
Avec le temps
Et la douleur passant
Je me suis habitué
A cette solitude forcée.
L’amitié s’est renforcée
Une complicité est née
Je ne peux plus te quitter
Mais tu l’as bien cherché !
Cependant personne ne me paraît
Aussi bien que tu étais.
Personne à l’horizon
Je me suis fais une raison.
Le Feu de mon amour
Il est l’heure
Pour les cendres consumées
Au fond de mon cœur
De se rallumer.
Aussi fort qu’au premier jour
Plus vivace que jamais
Le feu de mon amour
De ses cendres renaît.
Cette brûlure intense
Me consumera à petit feu
Mais ça n’aura pas d’importance
Car nous serons tout les deux.
Brûlant comme une torche
Dans la pénombre de la nuit
Cette chaleur nous rapproche
Et par magie nous unit…
Ne pleures pas
Ne pleures pas
Car même loin de moi
Je suis près de toi.
Dans quelques jours
Nous vivrons notre amour
Au grand jour.
N’oublies pas
Que je pense à toi
Et t’aime à la fois.
Je ne suis plus le même
Depuis que tu m’aimes.
Je t’aime…
Au paradis
La seconde où je t’ai vu
Je croyais m’être perdu
Au fond du paradis
Où jadis tu naquis.
La minute d’après
L’ange que tu étais,
Décida de s’occuper
De mon coeur torturé.
Après quelques heures
D’un travail ravageur
Tu l’as ranimé
De tes doigts de fée.
Il peut désormais,
Je te le promet,
Accueillir chaque jour,
Tout ton amour…
J’attendrais
Notre histoire était si belle
Que je la croyais éternelle.
Tous nos problèmes, invisibles
Notre amour, invincible.
Alors ton esprit s’est tourné
Vers celui que tu savais
Etre l’homme de ta vie,
Mon pire ennemi.
Je n’ai rien pu faire,
Sinon regarder faire.
J’ai attendu patiemment
Que tu réfléchisses longuement.
Ta decision est prise,
Mais ça n’est pas une surprise.
Si je dois attendre, j’attendrais.
J’attendrais…
Perles bleues
Je trouverai dans ton sourire
La force de tout te dire.
Je puiserai mon espoir
Au fond de ton regard.
Tes belles boucles dorées
Seront ma sincérité.
Je m’occuperai chaque jour
De ton coeur éperdu d’amour.
Je plongerai mes yeux
Dans tes perles bleues
Pour qu’enfin tu saches
Quelle personne je cache.
Tu comprendras bientôt
La valeur de ces mots
Et enfin tu sauras
Que je serais toujours là.
Pour toi…
Seulement veux-tu de moi ?
Romantique
Un bouquet de fleurs
Pour conquérir ton coeur.
Un baiser volé
Pour ne pas m’oublier.
De petits mots doux
Et un bisou dans le cou
Pour pouvoir chaque jour
T’offrir mon amour.
Regard fatal
Je suis un rescapé
De l’éclat doré
De tes cheveux bouclés.
Je suis un survivant
Du bleu pénétrant
De tes yeux océans.
J’ai réchappé
A ce sourire enchanté
Sur ton visage illuminé.
Mais ce bref regard
Lancé sur le départ
M’a finalement achevé.
J’ai succombé…
Les pétales de ton coeur
Un à un, j’ôterai à la main
Les pétales de ton coeur
Et me frayerai un chemin
Jusqu’à notre bonheur.
Je m’approcherai alors
Et avec délicatesse
J’apprivoiserai ton corps
De mes douces caresses.
Je t’apprendrai comment,
Par des gestes clairs,
Le bonheur s’apprend
Aux bras d’un être cher.
Tu te sentiras bien
Aimée et chérie
Car nous serons enfin
Réunis pour la vie.
Peupliers d’amour
Mes peupliers d’amour
Plient sous le poids des jours
Passés loin de toi.
Un vent souffle sur moi
Et fait frissonner mon cœur
D’une pénible langueur.
Face aux larmes perlées
De mes yeux mouillés
Les feuilles de mon désir
Subissent le pire
Et ploient sans céder
Sous mon bonheur éprouvé.
Les branches tremblantes
De ma passion violente
Se laissent bercer
Avec volupté
Au fil du vent mordant
De mes sentiments.
Recouvert du velours
De ton amour,
Mon corps tout entier,
Au plaisir abandonné,
Tremble de te retrouver
Et ne plus te quitter.
Premiers pas
L’invitation à danser
Inattendue, espérée,
Avec les yeux suggérés,
Pas même prononcée.
Mus par l’attirance
Ils entament une danse
Et se laissent porter
Par les musiques feutrées.
Quelques regards échangés
Finissent par les rapprocher.
D’abord retenus, peu à peu
Les gestes se font amoureux.
Comme le seraient des baisers,
Des caresses sont données.
Les corps entiers frissonnent.
A l’autre enfin, ils s’abandonnent.
Les cœurs battent en cadence
Sur le rythme de l’innocence.
Le mémoire à vie marquée
Par ces secondes d’éternité.
Innocence
D’abord la complicité
Les rires aussi, l’amitié.
Quelques gestes marquants
Leurs paraissent innocents.
Puis, des regards sont lancés.
Les caresses deviennent osées.
Il y voit l’intention.
Elle n’y prête attention.
Peu à peu, elle prend conscience.
Il souffre de son absence.
Elle finit par comprendre.
Il décide d’attendre.
Avec le temps comme lumière,
Les sentiments se font clairs.
Avec le temps comme lumière,
Enfin, ils se comprennent…